En août 1984, après plusieurs années de fouilles et de fausses pistes, le squelette d’un garçon du nom de Turkana et de nationalité kényane a été retrouvé près de la rivière Nariokotome et se révèle être l’un des squelettes humains les plus complets des temps anciens. Datant de 1,5 à 1,6 million d’années et ayant coexisté avec l’Homo erectus, cette espèce est l’une des premières à avoir quitté le berceau africain.
L’adolescent du Turkana, une espèce humaine au cœur de plusieurs recherches scientifiques
Le squelette du Turkana a permis aux scientifiques de découvrir de nombreuses informations et vérifier bon nombre d’hypothèses, notamment en ce qui concerne la taille et la forme du corps humain. Grâce à son pelvis, ils ont pu prouver à quel point le garcon de turkana était un homme. Cela s’explique par le fait que la vitesse de croissance de ses dents était proportionnelle à son âge. L’autre chose est qu’il avait une capacité crânienne de 880 centimètres cube à sa mort, ce qui correspond à 2/3 de celle du cerveau de l’être humain. Les scientifiques estiment que ses vertèbres auraient entraîné sa mort. Et c’est bien ce qui a occasionné sa courbure subtile. Entre autres, ses longues jambes et épaules étroites ressemblent typiquement à celles des humains qui vivent dans un climat sec et chaud.
Certaines révélations scientifiques ont fait état de plusieurs outils utilisés à l’époque et qui provenaient de fabrication artisanale. Il s’agit en l’occurrence de simples noyaux et éclats de pierre ainsi que de haches à main. L’histoire de cet adolescent a fait couler beaucoup d’encre du côté des historiens et des scientifiques et ne cesse de susciter la curiosité de plus d’un.